4èmeB... un des derniers cours de musique de l'année... on écoutais Grégory jouer du piano (du Mickael Jackson bien sur !) On étais tous assis sur les tables... Un atrouppement autour de moi... "Tu ne veux pas sortir avec E ?" (qui çà ?????  première fois que je me rendais compte que tu étais dans ma classe...) De là est né une histoire plus que compliquée...

On me prenait pour une folle, Amélie refusait catégoriquement toute proposition et pourtant quelque chose me poussa cette fois ci à  accepter alors que je ne te connaissais pas... Qu'est ce que je n'avais pas fait !!!! On n'était pas encore ensemble que L me racontait déjà les pires choses à ton égard... Je me suis posé des questions je ne t'ai plus donné de nouvelles, tu es sorti avec L... arf...

rentrée des classes tu étais tjs avec L , tu as dit bonjour a tout le monde, tu m'as évité... L. elle se faisait un malin plaisir à me raconter votre vie !!! (sympa !) moi je changeais de conversation dès que je pouvais... toi tu m'évitais tjs, je faisait de mm... j'étais dans la classe de ton meilleur ami avec qui je m'entendais super bien... dès que ton prénom était prononcé je devenais aggressive te traitant de tous les noms... tout le monde pensait que je te détestais !!! mm moi je le croyais et pourtant... je cherchais ta présence à la récré, je jouait de ma complicité avec ton meilleur ami pour attirer ton attention... Amélie amoureuse ??? ah çà non ! enfin c'est ce qu'elle croyait... comment vraiment savoir quand on a que 14 ans... il a fallu que je te vois avec tes "conquêtes" (pas très fute fute d'ailleurs il faut le dire tu aurais franchement pû trouver mieux... ou alors j'étais jalouse... un peu des deux sûrement...)  pour comprendre... j'en étais malade, je souffrais mais je ne disais rien personne n'avait à savoir et de toute façon personne n'aurait compris...

On s'est retrouvé dans le mm lycée... çà devenait de + en + dur pour moi de te voir... pendant une pause, tu étais près de la table où j'étais assise, une fille de ma classe m'a dit d'un seul coup "pkoi tu le regardes si bizarrement ???" Amélie paniquée ! comment a-t-elle vu ??? "je ne regarde personne" "si si le grand brun là..." j'ai changé de conversation aussi vite que j'ai pû... j'accumulais beaucoup de choses à l'époque il fallait que je lâche du lest... et c'est à cette fille G à qui j'ai tout expliqué... elle s'en était douté m'a t elle dit... j'ai continué l'année la tête ailleurs, l'esprit et le coeur aussi... G redoublé, Melle l'ano a profité de mes faiblesses pour s'installer... De plus en plus de personnes connaissaient "mon secret" je redoutais que tu saches à ton tour... ce jour est arrivé...

samedi aprèm...coup de fil... numéro que je ne connais pas... je laisse sonner... message... c toi... j'ai écouter réécouter ton message... je ne m'y attendais pas comment avais tu eu mon numéro ???? pendant quelque temps on se textotait j'avais trop peur d'affronter ton regard, de te parler... au lycée on continuait à s'éviter et puis un jour tu t'en allais au self tu étais seul je t'ai appelé. Tu étais étonné, je me suis excusé de ne pas être venu te voir plus tôt... pendant 3 ans on s'est rapproché, mais la maladie et la raison m'empêchait de te croire...

Fin du lycée, je suis rentrée chez Rick Odms à Paris... tu m'attendais... et puis un jour d'avril tu as voulu me faire réagir pour me faire avancer... j'ai pleuré toute la nuit... tu ne te rendais pas compte à quel point tu pouvais avoir de l'importance pour moi et à quel point tu influençais ma vie... j'ai pris des cachets... urgence... HP... tu t'en ai voulu, tu n'osais plus me rappeler... tu as quand mm insisté, aussi têtu que je ne le suis... on a passé une après midi à la plage à parler de tout et de rien mais le sujet du NOUS restait en suspent comme tabou. Tu m'as ramené chez moi, pendant le trajet j'avais le tête ailleurs j'avais envie de te faire confiance malgré moi... on s'est remis ensemble... tu m'as dit ne jamais avoir été aussi heureux... tu m'en as tellement dit de choses mais ton comportement était là... égoïste, capricieux, enfant gâté, homophobe, macho, immature, irresponsable et j'en passe... je me suis renfermée je ne te laissais plus m'approcher je ne te disais rien je voulais que tu comprennes par toi mm, je voulais que tu me prouves que je pouvais te faire confiance... ce que tu ne savais pas c'est que malgré la distance que je mettais entre nous je souffrais de ton attitude mais paradoxalement tu étais aussi la seule personne qui me rendait heureuse et pour qui je voulais avancer... coup de tel... engueulade... pleurs "rappelles moi quand tu veux me voir" je ne t'ai jamais rappelé mais il fallait que tu grandisses je ne pouvais pas malgré tout l'amour que j'ai pour toi rester avec toi si toi tu ne changeait pas de comportement, si tu ne murissais pas... silence pendant un an... plus de nouvelles...

juillet 2004... un texto... je vois ton nom affiché... crise de panique... je pleurs sans mm avoir lu... tu t'excuses, tu dis avoir mûri compris, tu espères sans conviction que j'accpeterais de t'écouter... je sais que je ne devrais pas donner suite à ce message mais je t'aime tellement c peut être un signe du destin, une dernière chance... je te réponds tjs aussi aggressivement. Tu voudrais qu'on passe l'après midi ensemble pour se parler, j'accepte... rdv devant le musée des Beaux Arts à Rouen 15h... tu étais déjà là quand je suis arrivé je te voyais de loin je tremblais j'étais prête à repartir... tu m'as vu, tu t'es levé je t'ai aggressé... tu étais aussi stressé que moi vu ton attitude...je t'ai demandé de t'expliquer je ne disais rien je t'écoutais je voulais que pour une fois se soit toi qui parle... tu ne savais pas quoi me dire par où commencer... les mots ont réussi à s'enchaîner au fur et à mesure... petit à petit j'ai baissé ma garde... pour la première fois depuis longtemps on a discuter... j'étais stupéfaite tu avais tellement changé, tellement mûri... j'étais tellement fière quand tu m'as dit que c'était grâce à moi et à toutes les fois où on se prenait la tête sur des divergences d'opinion... la fin d'aprèm approchait je redoutais le moment de partir je souffrais de te voir mais j'étais aussi tellement bien à tes côtés... on a continuer à se téléphoner et tout s'est enchainer très vite... on s'est vu le jour d'halloween tu m'avais invité à t'accompagné voir un match... après midi lourde, sans mots enfin que du banal... je n'arrivais pas à descendre de ta voiture... le moteur tournait on a commencé à parler de nous deux... on s'est remis ensemble je n'avais plus envie de partir, j'étais si heurseuse... je n'en ai pas dormi de la nuit...

je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite... une convers' téléphonique et puis un silence de ta part, ce silence que l'on connait si bien... un message sur ton répondeur j'étais furieuse contre ton comportement je ne comprenais pas pkoi... je ne sais tjs pas... tu m'as dit que tu appelerais... je n'attend plus ton coup de fil...

toi tu fais ta vie, je n'en ai jamais vraiment fait parti... tu as cru un jour tenir à moi tu as dit m'aimer moi je savais que ce n'était pas le cas... et pourtant la dernière fois j'y croyais, je voulais te faire confiance... aujourd'hui encore une fois nos chemins se sont séparés, le silence s'est réinstallé et je sais que c pour de bon... moi je me bats pour faire comme si je ne pensais pas à toi et me persuadée que çà n'a pas d'importance... mais...

je t'aime...

Amélie

c idiot, futil... je sais que la plupart ne comprendront pas... mais cette histoire c'est ce qu'il y a de plus important. 1/4 de danse et 3/4 d'amour pour lui... c ce que j'ai de plus sincère et de plus vitale... ne faites pas attention aux mots employés ils ne traduisent pas exactement mes émotions telles que je les resens mais bon...

M. g beaucoup repensé à la conversation de samedi et au fait que ma psy voulait que je parle sans réfléchir et le résulat sont les lettres... tu sais quoi... merci...